Tiakola

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Il suffit de passer quelques minutes avec Tiakola pour comprendre que le gamin de la courneuve est loin de se limiter à ce que son jeune C.V pourrait laisser penser : un faiseur de tubes, un rappeur-chanteur tout juste bon à poser des refrains chaloupés sur les singles des autres. 

S’il excelle dans cet exercice, au point d’avoir multiplié les featurings de prestige ces deux dernières années (Niska, MHD, Gazo, Dinos, Dadju, Franglish, Leto, Maes, etc.), Tiakola donne surtout l’impression d’être voué à quelque chose de plus grand.

Aussi mature soit-il, ce propos est avant tout celui d’un jeune homme bien conscient que le paysage musical mute en permanence et qu’il est nécessaire de « rechercher l’émotion », de « composer des morceaux qui vieillissent bien ». Raison pour laquelle Tiakola, que l’on ne surnomme pas en vain « La mélo », passe autant de temps en studio, « parfois juste pour écouter de la musique », afin d’enregistrer son premier album.

Un long-format censé lui permettre de devenir ce qu’il doit être : un artiste qui compte, conscient des enjeux actuels (« Et j’ai tant redouté ce moment, j’y peux rien, car maintenant on y est », chante-t-il sur « La Clé »), bien décidé à créer une oeuvre cohérente, soignée et suffisamment ambitieuse pour rendre indispensable ce flow chantonné.

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